« On a exploré dans ce tableau une image de poisson qui n’est pas en mouvement. On voulait voir comment la lumière utilise le corps de la danseuse comme un canevas. Pour nous, c’était vraiment une exploration visant à saisir comment la lumière projetée sur le plancher devenait un nouvel espace de danse, contrôlé par l’éclairage. Pour les danseuses, il s’agissait de voir aussi comment elles pouvaient nourrir l’image visuelle en s’imbriquant dans celle-ci. » – Claudia Chan Tak
Matériel utilisé : projecteur installé au plafond (projection zénithale)
Mise au point de l’image sur le sol
Le travail d’exploration effectué par l’équipe technique, la chorégraphe et les danseuses, grâce à leurs mouvements et au positionnement de leur corps sur le sol dans la vidéoprojection statique, a créé un effet de distorsion dans l’image initiale du poisson, résultant en un effet artistique recherché.
Défi : Comme la projection se trouvait généralement sur leur dos, les danseuses devaient arriver à visualiser l’image sans constamment la voir, de façon à réussir à se placer au bon endroit pour créer l’effet visuel recherché sur leur corps.
« Il faut savoir exactement quelle partie de l’image est projetée sur notre corps. En fait, l’image devient comme un partenaire de danse. » – Liane Thériault, danseuse
Voir l’extrait du spectacle devant public :