Matériel utilisé : projecteur installé au plafond (projection zénithale)

« Pour ce tableau, je voulais jouer avec la façon dont la projection peut éclairer quelque chose de très précis, afin de contrôler le regard du spectateur. J’ai eu envie de m’inspirer de la queue du poisson, de son mouvement, de tout ce que ça représente. Donc, ensemble, nous avons regardé des vidéos de poissons pour analyser le mouvement, les impulsions pour s’en inspirer. Nous voulions aussi aller chercher une certaine féminité, une sensualité, et on est arrivés avec ce tableau!

Nous avons fait plusieurs tests avec des sources vidéo différentes, où, dans certaines, il y avait beaucoup d’action. Nous nous sommes rendu compte que ces vidéos combinées aux mouvements des danseuses réduisaient la force visuelle recherchée des jambes. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser une vidéo projetant la lumière du soleil passant à travers l’eau, donc une vidéo avec une variation lumineuse très minime, qu’on ne pouvait pas reproduire avec des projecteurs standards. » – Claudia Chan Tak

« L’éclairage vidéo amène également une texture à la peau qui est différente de l’éclairage traditionnel. Claudia a pu aller chercher la teinte froide de la vidéo qui donne le ton au tableau. » – Éric Gagnon, formateur

Pour les danseuses, il fallait d’abord prendre conscience de l’effet de la lumière sur leurs jambes à l’intérieur de cette surface précise. La zone d’ombre devait avoir l’effet d’un rideau.

Voir l’extrait du spectacle devant public :

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